Cliquer sur l'image pour l'agrandir
150 questions sur l’édition, préfacé par Emmanuel
Pierret répond à toutes questions que devrait se poser chaque auteur qu’il soit
débutant ou confirmé. Il en distille tout au long de ce guide les réponses au
rythme de une à trois pages par question. L’auteur se révèle un scrutateur
avisé auquel rien ne semble avoir échappé.
Qu’en penser ?
Une table des matières en fin d’ouvrage synthétise les
problèmes abordés, regroupés par thème, le renvoi au numéro de la question
facilite la recherche du lecteur. Il passera ainsi des fondamentaux où figure
l’incontournable sigle « CPI » (Code de la propriété intellectuelle)
au droit d’auteur suivi des contrats et usages précédant des méthodes et
stratégies, les voies parallèles ne sont pas oubliées et notamment
l’autoédition, le compte d’auteur, etc.
Cet ensemble est clos en apothéose par des fiches techniques, petits
cailloux blancs permettant à l’auteur de ne pas trop s’égarer en chemin.
Questionnement limpide pour certains, mais obscur pour d’autres. Les fiches
techniques constituent une batterie d’opérations éparses liées à la conception
d’un ouvrage.
Les auteurs et auteurs-éditeurs souhaitant réaliser leurs
livres eux-mêmes trouveront quelques fiches destinées à la bonne mise en vente
du livre. Ils trouveront également réponse à la question cruciale :
« Sous quelle forme déclarer les revenus de l’autoédition ? »,
fiche #102. En effet le régime fiscal de l’auteur-éditeur est si labyrinthique
que personne ne parvient à en fournir un modèle stable, pas même les
conseillers du Trésor public.
La première partie de ce livre est consacrée aux
fondamentaux.
Tout auteur se doit de connaître le CPI, sa non application
engendrant de nombreux malentendus entre les auteurs à l’origine de la création littéraire et les
éditeurs qui lui donnent une vie commerciale. Ces fiches sont donc destinées à
ceux qui connaissent les termes sans en détenir la définition. Le CPI désigne
le Code de la propriété intellectuelle, sésame et compas du droit d’auteur
français.
Pas moins de 34 fiches sont consacrées au droit d’auteur.
Tous les droits, devoirs et interdits sont évoqués. Quant aux contrats et
usages, 40 fiches leur sont destinées. Il est essentiel que l’auteur soit
informé afin de suivre la progression de son œuvre.
Le chapitre « Méthodes et stratégies » est dédié à
l’auteur peu au fait du circuit
éditorial. Combien de questions ne se pose-t-il pas ? Manuscrit lu,
probabilité d’être édité, quelles précautions à prendre lors de l’envoi d’un
manuscrit ?, protection d’un manuscrit : où déposer ?, promotion
d’un livre, etc.
Les voies parallèles si usitées outre-Atlantique bégaient
encore en France. De nombreuses questions grâce à ce livre trouvent réponse.
Si certains d’entre vous ont pu acquérir Publier son livre de Nicolas Delecourt et Laurence Happe-Durieux
grâce à notre chronique du 12 mai 2015 dont lien ci-dessous :
ils en ont été pour la plupart satisfaits, néanmoins celui-ci
fourmillant de renseignements et d’adresses utiles et indispensables ne s’avère
qu’une première étape. L’étape suivante est bel et bien la découverte de 150 questions sur l’édition qui
deviendra le compagnon quotidien de tout auteur tant pour les démarches de ce
dernier en quête d’éditeur tant pour ceux souhaitant créer leur maison
d’autoédition.
Nous recommandons avec un enthousiasme non feint le livre de
Marc Autret, véritable antisèche à l’usage des auteurs, indispensable pour les
écrivains en herbe comme pour les écrivains confirmés. Il s’avère tout aussi
essentiel pour les jeunes éditeurs et auteurs-éditeurs. Ce livre dévoile sans
masque un monde dont les acteurs n’ont pas toujours bonne presse tout en
confortant cependant la plupart d’entre eux.